LE CIMETIERE

Historique

L'ancien cimetière.

Il ne subsiste plus du lieu où reposent nos ancêtres qu'une zone nivelée qui entoure l'église. Aux murs de celle ci, appliquées ou enchâssées, trois pierres tombales : celle de l'abbé Ménage, au pied de l'ancien calvaire, à droite de la tour et à gauche de la petite porte, deux épitaphes, sur l'une d'elles, on lit : " Ici repose le corps de Jean-François Dupriez, vivant censier en cette paroisse décédé le 7 mars 1763 à l'âge de 47 auprés de luy Angélique (Leleu). "

L'autre est en schiste de Basécles, elle nous apprends que Nicolas Descamps, mayeur dès 1709 et son épouse (François Michèle) furent enterrés dans l'église et que d'autres membres de la famille reposent dans le cimetière "devant" la plaque.

" En attendant la Résurection Eternelle

Dans l'église d'Hergnyes Repoisent les corps de Nicolas Descamps, en son temps Censier et Mayeur de la commune et de Michèle François son épouse.

Yci devant repose les corps de Nicolas Martin Descamps et de Marie-Jeanne Crombez son épouse.

Aussy reposent les corps de Marie-Joseph et Marie-Anne Descamps et de Pierre Joseph Descamps décédé le 20 juillet 1788 âgé de 51 aussy censier de ce lieu. Le 7 juin 1774 et morte Anne Marie Joseph Descamps de la paroisse de Willaupuis et de Marie Louise Descamps décédée le 21 février 1804 âgée de cinquante six ans. Et de Nicolas François Descamps âgé de quatre vingt six ans décédé le vingt cinq avril 1811.

Requies quant in Pacé. "

Le mur de gauche de l'église, criblé de balles en 1914 et 1940 a été réparé, mail il ne porte plus aucune pierre tombale. Ce vieux cimetière était bien modeste, aucun monument ni caveau connu en 1860.

Dès 1822 la population allant s'accroissant on projeta l'agrandissement de l'église.

Cyprien Defernez " le bâtisseur " à qui l'on doit tante de réalisations, envisagea d'établir un nouoveau cimetière en 1830. Par une séance extraordinaire du 28 décembre 1831 le Conseil Municipal d'Hergnies " Considérant que l'usage du cimetière dans l'intérieur de la commune peut être pernicieux ou occasionner des dangers pour la salubrité publique et sur plainte faite par un grand nombre d'habitants tendant à faire transférer le cimetière actuel qui est autour de l'église et entoure leurs habitations, hors de l'enceinte de la commune, à la majorité de 11 membres contre 2, prend la dite plainte en considération".

L'endroit choisi parmi les plus convenables était au lieu dit Champ du Moulin qui se trouve " Au nord-est du centre de la commune " une partie de terre appartenant au Sieur Antoine Bourdon qui consentait à la céder volontairement en échange d'une pareille contenance du terrain au marais communal dit les Courbecamps tenant au sieur Philippe Boeuf.

D'après les délibérations des 10 mai et 10 aout 1832, le devis estimatif de l'architecte Niveleau pour la construction du mur du nouveau cimetière s'élevant à 3022, 69 francs, le conseil municipal décidait que les travaux étaient indispensables et qu'il convenait d'en faire d'adjudication le plus tôt possible.

Une décision du conseil municipal dotait le calvaire " d'un autel qui porte la croix et la croix elle même", le 1 aout 1834, et le crédit alloué au budget de cette année était de 194 francs.

Le nouveau cimetière

Il est situé au lieu dit la Bornette.

Il ne fut utilisé qu'en 1861, témoin cette note du registre paroissial communiqué par Monsieur le Curé A. Laude : " Le 20 de ce mois de mai 1861, après avoir chanté la messe solennelle pour la paroisse, je me suis rendu personnellement au cimetière, j'en ai fait la bénédiction d'après la délégation que j'en avais reçue de Mgr l'Archevêque de Cambrai. Une foule considérable assistait à cette touchante cérémonie.

Abbé Becquet. Curé.

On y enterra pour la première fois Mme Bourdon, mère du "Vieux Quette Marcelin" Comme elle se prénommait Pauline (ou Appoline) le cimetière fut désigné sous la vocable de Sainte Appoline.

Il ne comporta qu'une grille (Grille posée par Trivière le 22/05/1876 (360kg), avec l'allée centrale menant au calvaire, bordée plus tard par les plus anciens caveaux, ceux par exemple de Cyprien Defernez, puis A. Lemer.

Le coin gauche, le long du mur où se trouvent notamment les sépultures de Lucien Bauvois et de César Dewasmes, fut longtemps réservé aux suicidés et aux non catholiques : un arbre y était planté.

Pendant de longues années le cimetière de fut pas entretenu. Il était ouvert qu'à l'occasion des enterrements et à l'herbe y poussait si dru qu'on venait la faucher pour donner aux bestiaux.

Le nouveau cimetière à été agrandi 3 fois.

La première en 1888 par le Maire L.Dupas (Armand Michaux Entrepreneur). le mur fut abattu est reconstruit plus à l'est, une seconde grille et une seconde allée furent établies, puis on édifia ensuite la maison du concierge qu'habitèrent Toussaint Caboury puis Valérie Carlier. Cette demeure brûla partiellement en 1903. Le Fossoyeur était Alexandre Tricart dit " Pépére ". Ce fut Mme Zélia France qui fut enterrée la première dans cette nouvelle partie, le 23/08/1888.

Le second agrandissement fut effectué en 1927 par le Maire César Dewasmes; l'opération fut analogue à la précédente : l'entreprise Charles Philippe édifia le nouveau mur de clôture, une troisième grille fut posée, et une morgue fut construite (aujourd'hui les toilettes publiques).

La Troisième extension date de 1948 et fut effectuée sous l'égide du Maire Tarsyle Dewasmes; à la différence que le nouveau terrain est situé au sud et qu'après l'abattement partiel de l'ancien mur, l'entreprise Charles Philippe édifia une clôture de ciment armé plus économique.

La maison du concierge fut habitée après Valéry Carlier par les fossoyeurs : Adelson Beauvois, Alcide Choteaux, Léon Gostiaux et Eugène Pluquet.

Sources : Lucien Beauvois.

Il aura fallu plus d'un siècle et demi pour qu'un plan soit installé sous l'abri de condoléances. (14/10/2020)


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